Les partis politiques haïtiens ne sont pas représentatifs sur internet

La rédaction

Alors qu’on est en plein boom technologique depuis des années où le big data, à grand coup d’algorithmes, est déterminant dans la vie des démocraties, les partis politiques haïtiens semblent évoluer dans un monde à part. Même le strict minimum leur échappe, à défaut de pouvoir se mettre au diapason des sociétés spécialisées comme “Cambridge Analytica”.

Si la majorité d’entre eux n’a ni site internet, ni un compte Twitter, Facebook ou un Channel YouTube, les quelques-uns qui en ont peinent à engranger des chiffres flatteurs en termes de “followers”. Les dix partis politiques, pris en compte dans cette infographie, ont pour la plupart des comptes inactifs depuis un sacré bout de temps. Une preuve flagrante du refus des politiques de se mettre au diapason d’un monde où tout va vite, très vite et même trop vite.

Alors que le président Jovenel Moïse n’a pu compter que sur 500 000 électeurs, il existe présentement en Haïti plus de deux millions d’utilisateurs de “smartphone”. Une donnée non négligeable dans le nouveau paysage du marketing électoral haïtien.

Pour choisir ces 10 partis politiques, on a fait le chassé-croisé entre deux indicateurs majeurs : le score lors des joutes présidentielles de 2016 et la représentativité au Parlement sur la base des Législatives 2015.

Notre infographie :

Port-au-Prince Post

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