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«Les magistrats non-certifiés doivent rendre des comptes à la nation», exige la Fondation Je Klere

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La Fondation Je Klere (FJKL) demande aux autorités constituées «de mettre l’action publique contre les magistrats non-certifiés et de saisir les biens dont la provenance ne peut être clairement établie.»

«Ce travail répond au vœu de l’article 70 de la loi du 27 novembre 2007 portant statut de la Magistrature qui dispose : qu’’Une procédure de certification des Juges et des Officiers du Ministère Public est organisée par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, conjointement avec le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP).”» a examiné la FJKL.

«Les biens mal acquis ne doivent pas profiter aux corrompus»

La FJKL note également les 30 magistrats à la moralité douteuse font probablement partie des cinquante 50 Magistrats corrompus que l’ex-président Jovenel MOISE avait nommé, comme ce dernier l’a avoué lui-même à Paris en 2017 au cours d’une visite officielle. «Les biens mal acquis ne doivent pas profiter aux corrompus», selon la FJKL

«Quelle honte ! Quelle ignominie : Berger du temple vous en avez fait une caverne de voleurs», s’alarme la FJKL, tout en demandant, que «toutes les dispositions soient prises pour que ces fossoyeurs de la patrie ne retrouvent pas, à un titre ou à un autre, l’administration publique en générale et le système judiciaire en particulier».«Qu’il leur soit également interdit d’exercer le métier d’enseignant!», soutient la FJKL.

«Les magistrats non certifiés doivent rendre des comptes à la nation», exige la Fondation Je Klere.

La FJKL dit noter que certains des magistrats non certifiés tentent de jeter le discrédit sur le travail de la Commission Technique de Certification (CTC) et sur le CSPJ. «La FJKL croit que seul un débat public, oral et contradictoire par devant un tribunal indépendant et impartial peut laver un magistrat non certifié de l’opprobre. Toutefois les graves accusations portées contre des conseillers doivent faire l’objet d’enquête, même si elles n’affectent en rien la validité du travail de la CTC » peut-on lire dans le rapport de la FJKL.

L’organisme de défense des droits humains, dirigé par la militante Marie Yolène Gilles et le politicien Samuel Madistin, exige aux «autorités constituées de prendre des mesures conservatoires immédiates contre les magistrats non certifiés telles l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et la confiscation de passeports.»

Par Odnesson Midy


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