Le Conseil de sécurité de l’ONU organisera ce mercredi une réunion spéciale à huis clos sur le dossier d’Haïti
2 min readUne réunion privée sur Haïti sera organisée le mercredi 6 mars par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU). Les États-Unis et l’Équateur ont formulé la demande en urgence.
Le dossier d’Haïti sera au cœur d’une réunion spéciale à huis clos au sein du Conseil de sécurité de l’ONU le mercredi 6 mars. Des représentants du Kenya assisteront à la dite réunion portée sur les derniers jours d’horreur que connaît la capitale de Port-au-Prince et ses environs par la coalition des gangs armés « Vivre ensemble ».
À la demande de l’Équateur et des États-Unis, -très impliqués dans la politique interne d’Haïti-, cette réunion spéciale sera tenue à un moment sombre où le pays s’enfonce dans l’abîme, se trouve dans une situation d’ingouvernabilité en absence du Premier ministre Ariel Henry, à la fois chef ministre de l’Intérieur et chef du Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN) et en absence de la ministre a.i de la Justice et de la Sécurité publique, Me Émelie Prophète Milcé, qui fait office de vice-présidente du CSPN. Ils sont incapables de rentrer dans le pays vu que les vols commerciaux sont annulés sur Haïti à cause des tirs en direction de l’aéroport internationale Toussaint Louverture. Le journal a appris que l’atterrissage d’une avion privée à bord du quel se trouvait le Premier ministre Ariel Henry a été interdit par les autorités dominicaine.
À leur absence, la région métropolitaine de Port-au-Prince est totalement livrée aux gangs armés qui ont passé à l’offensive pour libérer des milliers de détenus dans les deux plus grandes prisons du pays. Jusqu’à date les autorités en place n’ont pas communiqué sur les deux invasions spectaculaires enregistrés à la prison civile de Port-au-Prince et celle des Croix-des-Bouquets.
Cette réunion spéciale au Conseil de l’ONU arrive dan un contexte où plusieurs partis politiques de l’opposition cherchent à trouver un consensus afin de remplacer le Premier ministre Ariel Henry par un Conseil présidentiel.
La réunion du mardi 6 mars sera aussi l’occasion de mettre le focus sur la venue de la Mission multinationale de soutien à la sécurité tant souhaitée par le gouvernement dirigé par le Dr Ariel Henry. Le chef du gouvernement d’Haïti avait signé récemment l’accord de réciprocité avec les autorités kenyanes pour la venue de 1000 officiers kenyans en Haïti.
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