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Rencontre prévue entre Ariel Henry et Kamala Harris qui poussera pour une force multinationale en Haïti

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Le déploiement d’une force multinationale en Haïti sera d’actualité à Bahamas où se déroulera une rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la CARICOM et de la République Dominicaine avec la vice-présidente des Etats-Unis d’Amérique, Kamala Harris.

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, va évoquer le déploiement d’une force multinationale en Haïti et poussera pour la concentration de ce déploiement lors de sa visite dans les Caraïbes. Dans un article du Miami Herald, on a appris que la vice-présidente Kamala Harris renouvellera l’effort de l’administration Biden en faveur d’une force internationale pour aider Haïti dans sa crise de sécurité en cours lors de sa rencontre avec les dirigeants caribéens aux Bahamas jeudi.

À cette rencontre phare, le Premier ministre Ariel Henry y sera présent. Dans un communiqué en date du jeudi 8 juin 2023, le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le Premier ministre, Dr Ariel Henry, a laissé le pays, ce 8 juin, à destination des Bahamas pour participer à une rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la CARICOM et de la République Dominicaine avec la vice-présidente des Etats-Unis d’Amérique, Kamala Harris.

“En son absence, l’intérim est assuré par le ministre de l’Economie et des Finances, M. Michel Patrick Boisvert”, a conclu le communiqué.

Selon les responsables américains la force multilatérale pourrait fournir un “soutien à court terme” à la police nationale haïtienne en sécurisant “un nombre limité de sites d’infrastructures critiques à Port-au-Prince, tels que l’aéroport et les ports”, tout en allégeant le fardeau de la police nationale pour concentrer ses ressources sur sa lutte contre les gangs.

L’administration Biden qui ne veut pas diriger une force multinationale en Haïti, fait quand même pression pour le déploiement d’une force multinationale en Haïti depuis octobre, a-t-on appris. En raison du manque de volonté de tout pays, y compris les États-Unis, de prendre la tête de la force, le gouvernement Biden s’est heurté à l’opposition au Conseil de sécurité des Nations unies, la Russie et la Chine exprimant leur scepticisme quant au plan.

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“À Nassau, la vice-présidente réitérera le soutien de notre administration à une force multinationale en Haïti”, a déclaré un haut responsable de l’administration. “Nous avons clairement indiqué que nous pensons que la situation sécuritaire et humanitaire en Haïti se détériore et que la situation sur le terrain ne s’améliorera pas sans une assistance armée de partenaires internationaux”, a rapporté le Miami Herald dans son papier.

L’administration Biden dit rester en coordination avec les partenaires pour les prochaines étapes visant à répondre aux besoins urgents en matière de sécurité.

Notons que le Canada a refusé de prendre la tête d’une force multinationale, de même pour la France qui reste totalement en retrait de cette question. Malgré la livraison des blindés, la situation sécuritaire du pays n’a pas changé. Les gangs occupent une bonne partie du territoire ce qui aurait empêché toute tentative d’organisation d’élections municipales, législatives et présidentielles, si seulement la volonté existait du côté du gouvernement haïtien qui laisse passer le temps.

Mike Vertueux


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