Le Canada continue de tourner en rond et minimise la crise haïtienne
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Via Hindustan Times
Alors que le pays s’enfonce dans une crise multidimensionnelle, la communauté internationale et les pays qui se disent amis d’Haïti, dont le Canada et les États-Unis, n’en ont cure de.
Le journal canadien La Presse rapporte que, «pour le moment, le gouvernement Trudeau écarte toujours l’idée que le Canada prenne la tête d’une force multinationale composée de quelque 4000 militaires, comme le réclament les États-Unis depuis des semaines».
«À Ottawa, les officiers supérieurs des Forces armées canadiennes (FAC) s’opposent carrément au déploiement de soldats canadiens en Haïti, selon nos informations. Ils craignent comme la peste que des militaires canadiens ne soient la cible d’attaques de la part de jeunes Haïtiens membres de gangs de rue. Une telle situation pourrait devenir explosive en cas de bavure de militaires qui riposteraient aux tirs de jeunes et feraient des morts», révèle le quotidien canadien, indiquant que, «le Canada consulte par ailleurs d’autres pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, notamment le Rwanda, qui pourraient contribuer à la formation des agents de la PNH».
Le Canada ouvre ses frontières à 15 000 migrants
Le chef de mission diplomatique du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, a fait savoir sur son compte Twitter, que «le Canada fournira des voies de migration légales à 15 000 personnes dans les Amériques, dont des Haïtiens, en tirant parti des voies humanitaires, économiques et de réinstallation existantes et en explorant d’autres possibilités de travail temporaire».
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé ce vendredi 24 mars, un support de 100 millions de dollars en équipements et soutien financier pour la police nationale d’Haïti. Une déclaration faite, dans un moment où les gangs armés continuent d’étendre leurs tentacules au delà de leur fief, tuent, kidnapent, violent, carbonisent des cadavres, ainsi que des agents de la police nationale d’Haïti lors des opérations.
Rappelons que plusieurs voix de la communauté internationale avaient déjà soutenu que la PNH est dépassée par la situation et qu’elle avoir en appui une force armée spécialisée pour faire face à la puissance de de feu des gangs.
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