Que devient Skal Labissière dans la NBA ?

Par Paul Junior Prudent
Insider dans la NBA

Belle promesse à sa sortie de l’université, Skal Labissière n’a jusqu’alors pas su confirmer en NBA. Entre un passage éclair aux Trail Blazers de Portland et aux Hawks d’Atlanta, l’Haïtien est relégué en G-League, la ligue de développement. Il a fort à faire pour revenir le plus vite que possible dans la NBA.

Il fut un temps où Skal Labissière était considéré comme le meilleur espoir des Etats-Unis. On le comparait à Anthony Davis et Lamarcus Aldrige. Sa capacité à dribler, son jeu de pied et son efficacité au tir malgré sa taille faisaient rêver tous les entraîneurs de la NCAA. Ce qui lui a valu un article dans Sports Illustrated, l’une des revues sportives les plus populaires et les plus prestigieuses du monde. Aujourd’hui, Skal a du mal à trouver un domicile fixe dans la NBA. Après avoir été renvoyé par les Knicks de New York récemment, son avenir dans la ligue est plus que jamais flou.

Au niveau secondaire, Skal avait une moyenne 17 points, 8,9 rebonds et 3.7 contres par match. Malgré une grave blessure au dos, et suspendu pour sa dernière année, coach Calipari s’est précipité pour le signer à l’université Kentucky comme sa première recrue de la saison 2015. A l’époque on parlait de Skal comme le futur numéro 1 du draft de la NBA. Mais sa saison avec les Wildcats fut mitigée. Il n’a été titulaire que 18 fois en 36 matches pour une moyenne de 6 points et 3 rebonds par match.

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Skal a ensuite été transféré à Portland Trail Blazers. En deux saisons, Skal n’a été titulaire qu’à deux reprises pour seulement 42 matches joués. Lors du dernier match de la saison régulière 2019, il a enregistré 23 points et 15 rebonds pour aider son équipe à remonter un déficit de 28 points. Après la pré-saison 2019-2020, Damian Lillard a déclaré que Skal était le MVP de l’équipe. Mais les performances du jeune Haïtien n’ont pas assez convaincu. En 17 minutes de jeu, il a enregistré 5,8 points, 5 rebonds et 1 passe décisive par match lors de la saison 2019-2020.

Alors que Skal crouyait trouver une demeure chez les Blazers, il a été transféré aux Hawks d’Atalanta. Blessé au genou avant même son départ à Atlanta, il n’a pas joué un seul match sous les couleurs de l’équipe. Arrivée en fin de son contrat rookie, il est devenu agent libre à la fin de la saison 2020. Très peu demandé sur le marché des transferts, les knicks ont offert un contrat de 10 jours à Skal. Deux jours plus tard, il a été coupé pour être assigné à l’équipe G-league affiliée aux Knicks : les Westchester Knicks.

Du coup, lors du draft 2016 de la NBA, Skal Labissière a été sélectionné à la 28e place par les Suns puis transféré à Sacramento Kings. Entre performance historique et apparition en G-league, Sklal a connu des performances en dents de scies avec les Kings. Sa meilleure performance restera dans les livres record de la franchise. Avec 32 points et 11 rebounds, il est devenu le plus jeune joueur de la franchise à marquer plus de 30 points et plus de 10 rebonds lors d’un match. Son aventure avec la franchise de la Californie durera trois saisons entre 2016-2019 pour une moyenne de 8 points et 4 rebonds.

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Skal a sûrement des qualités qui pourront lui garantir une place dans la NBA, avec sa taille de 2.08 mètres, son agilité à tirer à 3 points avec une moyenne de réussite de 35%. Tout le contraire se produit pour l’instant. Mais pour que son aventure ne s’achève pas, il va devoir améliorer sa défense, peaufiner son tir, et prendre du muscle rapidement pour revenir le plus vite possible dans la NBA. Si Skal a du mal à s’imposer dans la ligue, il faut aussi signaler qu’il n’a pas été épargné par des blessures qui sont venues à chaque fois casser son rythme. Entre Janvier 2018 en décembre 2019, l’Haïtien a subi 10 blessures qui l’a éloigné des terrains la plupart du temps.

Maintenant qu’il est relégué dans la ligue inférieure, Skal a fort à faire pour prouver aux Knicks qu’il a sa place dans la NBA. Et peut-être qu’au cours de la saison à venir (espérons-le), il aura l’opportunité d’évoluer avec New York aux côtés de Nerlens Noël, le pivot d’origine haïtienne.

Port-au-Prince Post

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