La population mondiale à l’épreuve du nouveau coronavirus
2 min readPar la rédaction
C’est la nouvelle préoccupation mondiale : un nouveau coronavirus n’en finit de susciter l’effroi, d’abord en Chine, avant de se propager dans d’autres pays sur d’autres continents, très loin de Wuhan, son premier foyer de contagion. C’est dans un marché de fruits de mer et de viandes au centre de la Chine, dans la province de Hubei, à Wuhan, une mégapole de 11 millions d’habitants, que les premiers cas ont été identifiés. Cette infection des voies respiratoires se transmet d’un animal à l’homme par la consommation de la chair contaminée. Elle est d’autant plus dangereuse qu’elle se transmet également d’homme à homme à travers l’air.
Cette infection se manifeste par des difficultés et essoufflements respiratoires, de forte fièvre et de la toux persistante. Ce virus, baptisé 2019-nCoV, appartient à une famille de coronavirus qui, à travers ses manifestations, fait redouter aux autorités sanitaires mondiales la résurgence du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui a causé plus de 800 morts entre 2002 et 2003, dont environ 400 en chine. Ayant déjà provoqué 18 morts, le nouveau coronavirus, sujet à mutation, est moins virulent que le SRAS. N’empêche que le monde, déjà pris de panique, essaie, un tant soit peu, d’éviter le pire.
Le directeur général de l’OMS, Tedros A. Ghebreyesus, s’est appliqué à apaiser les inquiétudes au cours d’une conférence de presse ce jeudi à Genève. « C’est une urgence en Chine, mais ce n’est pas encore une urgence sanitaire mondiale », a-t-il dit. En dépit du fait que le ‘’2019-nCoV’’ ne représente pas encore une « urgence sanitaire mondiale », des cas sont déjà avérés dans 9 pays alors que de nombreux autres pays sont en état d’alerte. Mais force est de constater que chez nous, en Haïti, la question n’est même pas à l’ordre du jour.
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