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La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest amère contre l’immobilisme des autorités face aux actions criminelles des gangs

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La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest (CCIO) charge le Conseil présidentiel de Transition et dénonce une sorte d’immobilisme des autorités pour lutter contre les actions des groupes criminels. La CCIO dit halte-là. « Nous ne pouvons accepter l’inacceptable », a écrit la Chambre de commerce dans une lettre ouverte envoyée aux membres du CPT.

« Il est désormais impérieux que l’État prenne des mesures urgentes et décisives. Le temps des discours et des hésitations est révolu : l’inaction et l’ignorance quant aux préoccupations de la population ne sont plus tolérables », a tancé la CCIO, qui exige des autorités une mobilisation sans faille pour instaurer la sécurité, restaurer l’autorité de l’État et rebâtir les conditions d’une croissance économique durable et un avenir meilleur pour tous les haïtiens.

« La Nation ne peut plus attendre et n’en peut plus. Il y a une limite à cette résilience légendaire devant l’inacceptable », a crié la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest.

« Aujourd’hui, point n’est besoin de rappeler les actions indispensables incombant au gouvernement comme la mise en place de programmes sociaux et mesures d’accompagnement nécessaires pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables », a indiqué la CCIO.

Selon la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest, un État responsable doit collecter les ressources indispensables – notamment en adressant le problème de la contrebande et particulièrement à la frontière – pour assurer le bon fonctionnement de la Police et de l’armée d’Haïti et d’équiper et rémunérer adéquatement ces corps pour combattre l’insécurité et venir en aide à nos frères et sœurs en détresse.

« Comment même parler de relance économique quand l’insécurité nous met dans l’incapacité de fonctionner et de maintenir les emplois qui existent encore ? », se demande la CCIO. Pour la CCIO, les actes de tueries des groupes criminels « ne peuvent être qualifiés de massacres, mais d’actes terroristes vu leur violence gratuite. Nous sommes fatigués de tirer la sonnette d’alarme pour essayer de prévenir cette crise humanitaire sans que cela soit considéré comme la priorité », s’insurge la CCIO.


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