Sat. Nov 23rd, 2024

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Ce que coûte un conseiller présidentiel à la République

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Le résumé exécutif du rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la Corruption (ULCC) a permis à la République de découvrir la coquette somme soutirée dans le Trésor public pour un conseiller-président, salaire, privilèges ou avantages personnels inclus.

La dépense mensuelle pour un conseiller-président dépasse largement un million de gourdes (1 463 000 gourdes). La République compte 9 conseillers-président depuis avril 2024. Un conseiller-président perçoit un salaire 220, 000.00 HTG ; un (l) chèque représentant un tiers (1/3) du salaire comme frais de fonctionnement. Le frais de résidence de quatre cent mille gourdes (400, 000.00 HTG) ; une carte prépayée qui devrait être entre quatre cent mille et cinq cent mille gourdes (entre 400,000.00 et 500, 000.00 HTG) ; un bon de carburant de deux cent cinquante mille gourdes (250,000.00 HGT) ; un carte de recharge de vingt mille gourdes (20,000.00 HTG).

L’on comprend bien pourquoi les trois conseillers-président impliquant dans le scandale de corruption pour la reconduction de Raoul Pascal Pierre-Louis, ont refusé de démissionner.

Si Smith Augustin a évoqué, durant sa déposition, un frais d’intelligence pour la présidence de vingt-cinq millions de gourdes mensuel (25, 000, 000.00 HTG/mois), l’ULCC juge cette révélation très préoccupante de la part du conseiller-président considérant le fonds alloué pour le Service d’intelligence comme privilèges ou avantages personnels.

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L’ULCC, voit un risque de détournement le fait par M. Augustin de déclarer ce montant de l’Intelligence dans la rubrique de ses avantages ou ses émoluments qui n’est aucunement un frais comme il I’a indiqué.

Par conséquent, l’ULCC appelle à un meilleur encadrement et une meilleure gestion à travers une structure centralisée afin d’anticiper tout morcellement et tout risque de détournement, sachant que la nature relevant de la sécurité nationale et de l’importance hautement stratégique de ce fonds. « Il ne peut être audité, suivant l’article 68 de la loi de finances du 4 mai 2016 », selon l’Unité de lutte contre la corruption.


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