Variole du singe : l’OMS alerte sur le risque d’autres cas dans le monde
2 min readL’organisation mondiale de la Santé (OMS) a alerté jeudi que d’autres cas importés de mpox (anciennement variole du singe) étaient susceptibles d’être détectés prochainement en Europe. Une déclaration qui intervient peu après le signalement en Suède d’un premier cas d’un variant plus contagieux et dangereux de cette maladie qui a fait au moins 548 morts depuis le début de l’année en RD Congo, le pays le plus touché.
« La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a déclaré le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, après la réunion du comité d’urgence.
L’OMS qui avait déjà décrété une alerte maximale de cette maladie en juillet 2022, avant que l’organisation onusienne n’enlève ladite alerte en mai 2023. Un peu plus d’un an après, le virus refait surface.
Selon les experts sanitaires, Mpox risque de se transformer en pandémie vue sa propagation hors du continent aafricain. En effet, une souche plus virulente de Mpox en Afrique a été identifiée. Les personnes touchées présentent des lésions cutanées généralisées ou localisées sur certaines parties du corps, notamment la bouche, le visage ou les parties génitales, accompagnées de symptômes tels que fièvre, maux de tête, fatigue et douleurs musculaires.
La variole du singe, identifiée pour la première fois en 1958 chez des singes dans une animalerie à Copenhague, se transmet par contact direct avec une personne infectée ou avec ses liquides biologiques.
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