Quatre murs !
1 min readJohn Wesley Delva
Poète
Montréal
Des mots à même la quarantaine
pour enfiler des heures effrayantes
Le badinage à domicile
pour ne pas rencontrer le train qui passe
Nos routes se croisent sur le dos
Le regard incarcéré
le madrier du plafond espionne
l’immobilité de l’espace
Dans le coquillage pâle du temps
les yeux du soleil font essuie-glace sur la neige
Et tout le reste du temps n’est que nuit de solitude
Rester loin des hexapodes qui décuplent l’angoisse
pour ne pas être contaminé
par la chimie des rumeurs
Par la fenêtre vitrée, pleut du poison
sur le toit des taudis
Et comme la mer peureuse
les égouts lapent la peste
dont la létalité inverse la cosmologie des signes.
Il est venu le temps des experts de soleil et des savants de lune loupés par la ruse d’une darne de sable
Le doute s’installe au jour le jour dans les nuits puériles. Et aujourd’hui apparaît enfin la couleur du destin qui apparie les êtres
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