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Une délégation américaine de haut niveau rencontre les conseillers-présidents pour mettre frein aux querelles CPT-Conille

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Les conseillers-président ont reçu la visite ce mercredi 16 octobre d’une importante délégation américaine composée de six membres ayant à sa tête le secrétaire adjoint pour l’hémisphère occidental Brian Nichols. La situation sécuritaire en Haïti, la division entre le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement Conille étaient au menu des discussions.

Les autorités américaines ont clairement exprimé la position de l’administration américaine. « Le pays avant le parti ». Les américains ont fait savoir aux dirigeants haïtiens qu’ils auraient vraiment intérêt à ce que tous les responsables actuels du gouvernement continuent de faire passer le pays avant le parti et à tenir leurs promesses de travailler pour tous les Haïtiens.

« Nous pensons qu’il est important qu’il y ait une voie à suivre où ces différents acteurs politiques haïtiens puissent travailler ensemble de manière constructive et également constituer un front uni face à la communauté internationale », a déclaré un haut responsable de l’administration Biden au Miami Herald à propos du message que lui et d’autres membres de la délégation de haut niveau ont délivré lors de la visite.

La délégation américaine a été très critique contre les dirigeants haïtiens se comportant comme des enfants se battant pour le même jouet et ont conduit à une impasse entre les deux parties après que le Premier ministre Garry Conille a refusé mardi une demande du Conseil présidentiel de transition de limoger le ministre des Affaires étrangères Dominique Dupuy.

Des sources de Miami Herald ont déclaré que des responsables américains ont sermonné les membres du conseil et ont clairement exprimé leur soutien à la ministre Dupuy. Les membres du Conseil ont été invités à se concentrer sur la résolution des nombreux défis auxquels le pays est confronté, notamment une crise alimentaire et sécuritaire qui s’aggrave.

La ministre des Affaires étrangères est ciblée par le président Leslie Voltaire suite aux incidents survenus lors de l’Assemblée générale du Conseil de sécurité de l’ONU au cours desquels Leslie Voltaire, membre du Conseil et désormais présidente de l’organisme, a été exclue des réunions bilatérales avec le Brésil et la République dominicaine. Les critiques virulentes de Dupuy à l’encontre de la décision de la République dominicaine d’expulser jusqu’à 10 000 Haïtiens par semaine auraient pesé sur son avenir au sein du gouvernement Conille.

Le haut responsable de l’administration qui s’est entretenu avec le Herald a déclaré que la délégation avait été interrogée sur la position des États-Unis concernant les expulsions massives de la République dominicaine et que les membres ont réitéré « nous avons exhorté nos partenaires dominicains à répondre aux besoins humanitaires des migrants haïtiens ».

La délégation américaine de haut niveau composée de six membres était composée du conseiller adjoint principal à la sécurité nationale Jon Finer, de l’Assistant spécial du président et directeur principal des affaires de l’hémisphère occidental, Dan Erikson et du Secrétaire adjoint pour l’hémisphère occidental Brian Nichols. Présents aussi à la rencontre l’Administrateur adjoint par intérim de l’Agence américaine pour le développement international, Michael Camilleri, le directeur exécutif du groupe de travail interinstitutions MMAS du ministère de la Défense, John Manza et l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Dennis Hankins.


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