Le Mouvement National pour la Transparence-Toutouni invite nos chefs à la sérénité tout en soutenant Dominique Dupuy
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Une petite guerre froide se déclenche entre le Conseil présidentiel de Transition et le gouvernement Conille qui ne s’aligne pas sur la demande du président Voltaire qui veut couper la tête de la ministre des Affaires étrangères Dominique Dupuy. Le Mouvement National pour la Transparence-Toutouni (MNT) s’est positionné sur ce malaise au sein de l’exécutif bicéphale dans une note de conjoncture rendue publique me 16 octobre 2024.
Le MNT, sans détour, dit condamner cette escalade hautement préjudiciable à la stabilité du pays. « Tout comportement antirépublicain ne fera qu’aggraver la crise en repoussant l’échéance des élections générales et en amplifiant le calvaire du peuple haïtien qui croule déjà sous le poids déshumanisant de l’insécurité et de la misère », a blâmé la note du MNT, qui ne ménage pas le CPT.
« Un CPT tristement solidaire de trois (3) de ses membres indexés dans un scandale de corruption n’a ni la moralité, ni la légitimité pour partir en croisade contre la Chancelière Dominique DUPUY dans un élan de vengeance personnelle à peine dissimulée », balance le Mouvement National pour la Transparence-Toutouni.
« La République ne se nourrit pas de vendetta personnelle mais de dépassement de soi au bénéfice de la paix en faveur du plus grand nombre », sensibilise le MNT, dans cette note signée de Pascal ADRIEN et Jorchemy JEAN BAPTISTE.
Le Mouvement National pour la Transparence-Toutouni appelle les deux têtes de l’exécutif à accorder leurs violons pendant qu’il est encore temps. « Renouons avec l’essence de la déclaration du 11 mars 2024 et mettons-nous en phase avec le contenu de l’accord du 3 avril 2024 pour ne pas créer une nouvelle crise dans la crise. Trente huit (38) ans après la dictature des Duvalier, ne donnons surtout pas raison à ceux qui pensent que les Haïtiens sont culturellement allergiques au consensus », a poursuivi la note.
Le MNT invite le président Leslie VOLTAIRE et le Premier ministre Gary CONILLE à la sérénité et à la sublimation de leur ego. « La République a intérêt à tirer profit de la mise en commun tant de leur expertise que de leur vision respective pour la pleine réussite de cette transition qui devrait enfin être la dernière », a conclut la note, rappelant au passage que « le spectre du chaos ne peut être conjuré que par l’harmonie au plus haut niveau de l’État ».
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