Immgration: action en justice contre le programme humanitaire de Biden
3 min readDouche froide dans le dossier du programme humanitaire en faveur des ressortissants de quatre pays, Haïti, Cuba, le Venezuela et le Nicaragua. 20 États sur 52, dirigés principalement par des républicains, s’opposent à ce programme. Une action en justice a été menée à l’encontre du ministère de la Sécurité intérieure et de ses dirigeants au sujet du programme de libération conditionnelle humanitaire.
C’est une nouvelle qui donne froid dans le dos. Alors que ce programme est sous toutes les lèvres et des Haïtiens nourrissent les espoirs de fouler le sol de l’oncle Sam, un article de Miami Herald sur l’action en justice intentée contre ministère de la Sécurité intérieure et de ses dirigeants au sujet du programme de libération conditionnelle humanitaire, bouleverse la nuit des Haïtiens qui se tuent dans les bureaux de l’Immigration et de l’Émigration pour récupérer leurs documents de voyage.
20 États dirigés par des Républicains, dont le Texas et la Floride, ont intenté mardi une action en justice contre le ministère de la Sécurité intérieure.
Pour le tribunal fédéral du Texas, la Homeland Security, qui supervise les agences d’immigration américaines, a contourné le Congrès et créé un programme de visa de facto sans l’approbation du législateur.
Ce programme, selon les autorités de Texas, va au-delà des circonstances limitées dans lesquelles Homeland Security est autorisé à recourir à la libération conditionnelle humanitaire en vertu de la loi fédérale.
Le journal américain Miami Herald rapporte que la poursuite fait valoir que dans le cas de la Floride, l’État sera lésé parce que cela lui coûte des millions de dollars et des “ressources étatiques importantes” à savoir l’éducation publique, les soins de santé, les services aux victimes de violence domestique et les établissements correctionnels.
“La présence de ces étrangers en situation irrégulière en Floride (…) viole l’intérêt quasi-souverain de l’État pour son territoire et le bien-être de ses citoyens”, a justifié cet État.
Les Républicains pointent du doigt cette nouvelle solution de l’administration Biden à la crise qu’il a “lui-même créée” à la frontière sud, en violation directe de la loi fédérale”.
Dans l’action en justice menée par le Texas et America First Legal, les plaignants font valoir que le programme est illégal compte tenu du pouvoir de libération conditionnelle “exceptionnellement limité” dont dispose le gouvernement fédéral. Ils notent que jusqu’à 360 000 migrants pourraient être autorisés à entrer aux États-Unis par an, selon un article de Fox News.
L’action en justice se concentre sur les limites imposées à la libération conditionnelle par le Congrès, qui stipule que l’autorité doit être utilisée “au cas par cas pour des raisons humanitaires urgentes ou un bénéfice public significatif” – une norme que le programme ne remplit pas, selon l’action en justice.
Les Républicains ont ciblé Alejandro Mayorkas, secrétaire du ministère de la sécurité intérieure, Ur Jaddou, directeur des services de citoyenneté et d’immigration, Troy Miller, commissaire par intérim des douanes et de la protection des frontières, et Tae Johnson, directeur des services d’immigration et de douane.
Mike Vertueux
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