La terre tremble encore en Haïti
2 min readPar Dashka Louis
Il va falloir s’y habituer : la terre tremble beaucoup plus qu’on ne se l’imagine en Haïti, du moins, à petite échelle. Mais, à l’évidence, la menace sismique à laquelle notre pays est exposé s’inscrit dans la permanence. Et les sismologues ne se lasseront jamais de nous le rappeler. À preuve, seulement pour le mois de janvier 2020, 24 séismes situés entre 1.4 et 3.5 sur l’échelle de Richter ont fait vibrer les sismomètres placés en Haïti, selon le bureau des Mines et de l’Énergie (BME), dont le dernier bulletin sismique mensuel a été rendu public la semaine écoulée.
Ces secousses récurrentes, quoiqu’elles soient considérées comme « très mineures » et « mineures », constituent des piqûres de rappel sur les fragilités d’un pays périodiquement malmené par d’effroyables catastrophes naturelles, notamment le séisme dévastateur de janvier 2010 qui l 8217;a mis en lambeaux. « 50% de ces séismes sont survenus sur la côte nord, à savoir les départements du Nord-Ouest, du Nord-Est et du Nord », indique le bureau des Mines et de l’Énergie, qui ne fait pas l’économie des informations précises se rapportant à la localisation des failles et à la profondeur des tremblements de terre, entre autres.
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Le risque de tsunami est à prendre au sérieux
« 58.3 % de ces séismes sont survenus en mer. Ce qui pourrait provoquer des tsunamis si les conditions étaient remplies», explique le bureau des Mines et de l’Énergie. Il faut dire que ces séismes ont accusé une profondeur comprise entre entre 8 et 96 kilomètres. Ce bulletin sismique mensuel du bureau des Mines et de l’Énergie renforce les appréhensions connues de tous: le département du Nord, notamment le Cap-Haïtien qui est situé à près de 6 kilomètres de la faille Septentrionale, et le département de l’Ouest sont les régions les plus exposées à la haute menace sismique.
La menace sismique n’est pas seulement nationale. Elle est aussi régionale à cause des plaques tectoniques nord-américaine et caribéenne. En témoignent les dernières secousses ressenties récemment à Porto-Rico et à la Jamaïque. Il y a eu également des alertes au tsunami. La menace sismique n’est plus une fatalité. De nombreux pays, qui pensent l’avenir en commun et qui ne livrent pas leur destin au gré du « Bondieu bon », s’y préparent minutieusement. Mais, ici, où la pensée magico-religieuse prédomine, on s’obstine encore à construire de manière anarchique dix ans après le séisme. L’amnésie collective aidant, le capharnaüm étend ses tentacules, comme si, ici, la terre n’avait jamais tremblé et n’a pas tué près de 300 000 personnes.
Informer pour Changer
La Terre, etant une, Dans in rapport pareil,IL faut metre le perspective Des seimes de route la region.
Le meme Niveau pour l’ile an entier,
Des autres … Et aussi notez la date et lieu du plus secourse, comparable a 2010
IL faut instruire et en meme instance informer.