Racontez-nous !
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© Port-au-Prince Post
Le conseil éditorial
On se morfond dans l’ennui. On se cache. Alors que les scientifiques du monde entier fouillent dans les meilleurs laboratoires en quête d’un vaccin contre le Covid-19, le confinement, impérial, nous ravit notre liberté coutumière sous prétexte d’être un remède à la maladie. Il ne la vainc pas, il ne la tue pas, mais il nous prémunit de l’infection à n’importe quel moment. Il limite donc la propagation du virus.
Le confinement, comme la mise en quarantaine et l’isolement, est une épreuve pour toutes et tous. C’est quelque chose de nouveau. C’est soudain et brutal. Une rupture difficilement supportable dans les interactions (pratiques) humaines. On ne s’y était pas habitué. Le corps humain ne s’est pas toujours facilement accommodé avec des changements aussi brutaux qui bouleversent aussi bien les habitudes que les plans.
L’ennui que le confinement entraîne est tel que mêmes les gens les plus fortunés, habitant dans des villas les plus luxueuses de la planète, s’en plaignent sur les réseaux sociaux. L’homme, dans son microcosme, n’est pas fait pour s’immobiliser entre quatre murs, manger, boire et dormir. L’homme a toujours besoin de libertés. Liberté de sortir. Liberté de circuler. Liberté de s’offrir des voyages…
Et soudainement les confinés-es, tourmentés par la monotonie des journées mortes, se mettent à découvrir d’autres talents pourtant longtemps endormis.
Port-au-Prince Post, ce catalyseur de vos moindres énergies, ouvre, avec cette nouvelle rubrique, une fenêtre sur vos témoignages les plus intimes de ce fait aussi nouveau qu’insoutenable. Si le confinement est un vécu douloureux, le raconter par un texte, une vidéo ou un “voice note” peut bien avoir la vertu d’apprivoiser cette bête sauvage qui s’impose désormais à nous. Allez! Faites vos jeux!
Racontez-nous!
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